LeVieux Nègre et la Médaille Dans une langue chaleureuse et piquante, Ferdinand Oyono brosse le portrait de Meka, un « vieux nègre » que l’administration a décidé de récompenser pour son dévouement pour la France. Les truculentes aventures de cet homme, humble, mais non dépourvu de malice, sont un régal pour les sens et une subtile critique de la domination coloniale. Une
David Diop vient de remporter le prix Goncourt des Lycéens pour "Frère d'âme" Seuil. Le chant déchirant d'un tirailleur sénégalais pris de folie dans la boucherie de 14, après avoir assisté impuissant à la mort de son ami d'enfance, celui qu'il appelle son "plus que frère". David Diop signe un 1er roman d'une beauté écrasante, qui donne voix aux milliers d'Africains, quasiment jamais entendus. Le romancier David Diop a remporté jeudi le convoité Goncourt des Lycéens, qui fête cette année ses 30 ans, pour "Frère d'âme" Seuil, histoire d'amitié, jusqu'à la folie, dans l'enfer des tranchées. Le roman a été choisi au 2e tour, par 5 voix sur 13, devant "Le Malheur du Bas" Albin Michel d'Inès Bayard et "La vraie vie" d'Adeline Dieudonné L'Iconoclaste. Le jury a été séduit par "sa vision terrible de la Grande guerre, entre Afrique et Europe, sagesse et folie". L'an dernier, les lycéens avaient consacré "L'art de perdre" Flammarion d'Alice Zeniter, un récit puissant sur les non-dits de la guerre d'Algérie racontant le destin d'une famille française dont le grand-père fut malheureux du Femina, du Médicis, du Goncourt et du Renaudot, David Diop était le seul auteur à figurer dans toutes les sélections des grands prix littéraires d'automne et le seul homme en lice pour le Goncourt des lycéens. "Je suis extrêmement heureux d'avoir été choisi par vous parce que je suis enseignant et que j'ai enseigné en lycée à la fin du siècle dernier, mais je garde toujours dans mon coeur vos regards, vos sourires, quand vous découvrez les textes et je suis vraiment très sensible à votre, je ne vais pas dire amour, disons prédilection", a déclaré David Diop, joint par téléphone. L’histoire 1914. Ils ont vingt ans, Alfa Ndyaye et Mademba Diop, deux jeunes Sénégalais amis d'enfance, venus de leur village sur le sol français pour défendre la patrie. "Vous les chocolats d'Afrique Noire vous êtes naturellement les plus courageux parmi les courageux. La France reconnaissante vous admire", leur répète le capitaine Armand. Alors quand il leur ordonne de sortir de la tranchée pour affronter l'ennemi, ils font comme leurs camarades, ils sortent du trou et se lancent en hurlant, "le fusil réglementaire dans la main droite et le coupe-coupe sauvage dans la main gauche". Un jour, à la sortie de la tranchée, Mademba Diop est blessé. La mort ne vient pas tout de suite. "Lui, Mademba, n'était pas encore mort qu'il avait déjà le dedans du corps dehors". Alors que les soldats ont depuis longtemps rejoint la tranchée, Alfa reste au côté de Mademba, assistant à la longue agonie de son "plus que frère", sans savoir quoi faire. "Trois fois il m’a demandé de l’achever, trois fois j’ai refusé". Quand enfin son ami rend son dernier souffle, Alfa porte son corps jusqu'à la tranchée, en pensant, trop tard, qu'il aurait dû faire ce que lui demandait son ami abréger ses souffrances. "Ah, Mademba Diop ! Ce n'est que quand tu t'es éteint que j'ai vraiment commencé à penser. Ce n'est qu'à ta mort, au crépuscule, que j'ai su, j'ai compris que je n'écouterais plus la voix du devoir, la voix qui ordonne, la voix qui impose la voie. Mais c'était trop tard", tard. Alpha commence sa guerre. Décide de ne plus faire le sauvage pour la France "parce que ça l'arrange". Il devient "sauvage par réflexion". "Quand je sors du ventre de la terre, je suis inhumain par choix, je deviens inhumain un tout petit peu. Non pas parce que le capitaine me l'a commandé, mais parce que je l'ai pensé et voulu". Et il se met à tuer à sa manière, répétant à chaque sortie de la tranchée le même rituel macabre, une cérémonie qu'il accomplit en pensant à son "plus que frère" Mademba. Il en choisit un. Un du camp adverse. Il le ligote. Il l'éventre. Puis il fait pour lui ce qu'il n'a pas fait pour son ami. "Dès sa seconde supplication des yeux, je lui tranche la gorge comme aux moutons du sacrifice. Ce que je n'ai pas fait pour Mademba Diop, je le fais pour mon ennemi aux yeux bleus. Par humanité retrouvée". Le rituel se finit toujours de la même manière il découpe la main de l'ennemi aux yeux bleus, et la rapporte comme un trophée dans la tranchée. Au début ça rassure ses camarades, qui l'accueillent comme un héros. Mais à force, une main, puis deux, puis trois, puis 4,5, 6… Alpha leur fait peur. Il accomplit jour après jour le même crime macabre, rien ni personne ne semblant capable de l'arrêter. Jusqu'à ce que le Capitaine l'envoie se "reposer un peu" à l' loin des tranchées et des obus, Alpha plonge dans son passé. Le village, ses règles, ses croyances, le chagrin de son père après la disparition de sa mère, son enfance auprès de son ami Mademba, petit et malingre, pendant que lui, Alpha, devenait grand et fort, et le souvenir de "Fary Thiam", la jeune femme qui contre toute les lois du village lui a offert la "joie du corps" avant son départ pour la guerre, lui donnant un bonheur que son ami et "presque frère" Mademba n'a pas eu la chance de connaître avant de mourir au front. "Je suis deux voix simultanées. L'une s'éloigne et l'autre croit", cette citation de Cheikh Hamidou Kane apostée par l'auteur en exergue de son roman annonce le sortilège Alpha s'enfonce dans ses pensées, se fond dans les souvenirs, se dissout tant et si fort qu'il finit par se confondre avec son "plus que frère", incorpore son âme à la sienne jusqu'à s'effacer, jusqu'à lui céder sa place, pour réparer l'irréparable, apurer la boucherie, sauver son ami du néant et le rendre à la vie, et pour Alpha, se sauver lui-même et retrouver le chemin de l'humanité."Frère d'âme" est un long cri déchirant, un chant comme une incantation, qu'il faut lire sans résister. Laisser les mots vous percuter sans broncher. David Diop ne nous laisse pas le choix. Il faut avancer avec Alpha. L'accompagner jusqu'aux confins. Et vivre ce que des milliers de tirailleurs sénégalais ont eu à souffrir, à mourir dans une guerre qui ne leur appartenait pas. "Frère d'âme" est aussi l'histoire d'une émancipation. "Personne ne sait ce que je pense, je suis libre de penser ce que je veux. Ce que je pense c'est qu'on veut que je ne pense pas. L'impensable est caché derrière les mots du capitaine. La France du capitaine a besoin que nous fassions les sauvages quand ça l'arrange".David Diop construit son histoire par petits cercles, s'élargissant à chaque passage, phrases répétées, revisitées, comme un conte s'enrichissant chaque fois qu'il est une nouvelle fois raconté. En faisant sa propre guerre, Alpha brise le joug. Même s'il faut s'y perdre, il se réapproprie son histoire, comme le fait l'écrivain en la racontant avec ses propres mots, convoqués loin, très loin des tranchées, dans l'histoire, la coutume, le rythme, la musique, l'âme de ses ancêtres. Avec ce premier roman d'une beauté écrasante, David Diop redonne voix aux milliers de soldats africains, si peu entendus, envoyés à la mort dans une guerre qui ne leur appartenait pas. "Frère d'âme est en lice pour le Goncourt, le Renaudot, le Médicis, le Fémina, et le Prix Interallié. "Frère d'âme", David Diop Seuil - 175 pages - 17 €Ah ! Mademba Diop, mon plus que frère, a mis trop de temps à mourir. Ça a été très, très difficile, ça n'en finissait pas, du matin aux aurores, au soir, les tripes à l'air, le dedans dehors, comme un mouton dépecé par le boucher rituel après son sacrifice. Lui, Mademba, n'était pas encore mort qu'il avait le dedans du corps dehors. Pendant que les autres s'étaient réfugiés dans les plaies béantes de la terre qu'on appelle les tranchées, moi je suis resté près de Mademba, allongé contre lui, ma main droite dans sa main gauche, à regarder le ciel froid sillonné de métal. Trois fois il m'a demandé de l'achever, trois fois j'ai refusé. C'"était avant, avant de m'autoriser à tout penser. Si j'avais été tel que je suis aujourd'hui, je l'aurais tué la première fois qu'il me l'a demandé, sa tête tournée vers moi, sa main gauche dans ma main droite.""Frère d'äme", page 12
Résumé Chapitre 1 Au mois d’«octobre 181.», le colonel irlandais sir Thomas Nevil, revenant d’Italie avec sa fille unique, Ia romanesque Lydia, est de passage à Marseille. Lydia est déçue : elle aurait voulu connaître plus d'aventures et son père, chasseur invétéré, a manqué de gibier. À l'hôtel, il fait la rencontre d’un de ses anciens officiers, qui venait de passer six regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Résumé Un simple accident[] Suite à de nombreuses moqueries concernant le poids de sa mère de la part de Samantha Jennings, James Choke la saisit par le col et la plaque contre le mur de la salle de classe. N'ayant pas vu le clou rouillé qui dépassait de ce dernier, Samantha s'ouvre la joue. La professeur de physique-chimie, Cassandra Voolt, essaye d'empêcher James de s'enfuir, en vain. Alors, James quitte le collège et se réfugie dans un tunnel en béton, dans un parc. Après une heure passée dans celui-ci, il décide de rentrer chez lui et d'affronter sa mère qui devait avoir été mise au courant de l'incident qui s'était passé au collège. En entrant dans le vestibule, James jette un coup d’œil au téléphone et constate que le directeur de l'école a appelé douze fois sans parvenir à joindre sa mère, Gwen Choke. Alors, il va dans le salon et voit cette dernière affalée sur le sofa avec son beau-père, Ron Onions. De toute évidence, ils sont tous les deux ivres et James rappelle à sa mère qu'elle n'a pas le droit de boire à cause d'un traitement qu'elle prend. Après avoir bataillé avec son beau-père, James est contraint d'aller chercher sa petite sœur Lauren à l'école. En partant de la maison, il emporte quarante livres pour acheter de quoi à manger pour sa sœur et lui.

Ellea été la maîtresse d'un jeune homme et a commis un infanticide, avant de décéder d'une pneumonie. Elle est aussi une menteuse pathologique. Résumé de Huis Clos de Sartre. La pièce s'ouvre avec Garcin et un valet dans un salon de style Second Empire. Mais ce n'est pas un salon ordinaire: il représente l'enfer, juste après sa mort

Vous rédigerez une synthèse ordonnée en 300 mots des trois textes ci-dessous Texte 1 Voltaire, Candide, 1759. Texte 2 Stendhal, La Chartreuse de parme, 1839. Texte 3 Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932. Texte1 Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles, éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros, rendaient les derniers soupirs ; d’autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village il appartenait à des Bulgares, et les héros abares l’avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n’oubliant jamais Mlle Cunégonde. Voltaire, Candide, 1759 Et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur ; il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé. — Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal des logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi ; d’un air d’autorité et presque de réprimande, il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin — Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ? — Pardi, c’est le maréchal ! — Quel maréchal ? — Le maréchal Ney, bêta ! Ah çà ! où as-tu servi jusqu’ici ? Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskova, le brave des braves. Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui c’étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée, en engageant ses pieds dans ses propres entrailles il voulait suivre les autres le sang coulait dans la boue. Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. » A ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout. Stendhal, La chartreuse de Parme, Livre I, chapitre III, 1839 Texte 3 Moi d'abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j'ai jamais pu la sentir, je l'ai toujours trouvée triste, avec ses bourbiers qui n'en finissent pas, ses maisons où les gens n'y sont jamais, et ses chemins qui ne vont nulle part. Mais quand on y ajoute la guerre en plus, c'est à pas y tenir. Le vent s'était levé, brutal, de chaque côté des talus, les peupliers mêlaient leurs rafales de feuilles aux petits bruits secs qui venaient de là-bas sur nous. Ces soldats inconnus nous rataient sans cesse, mais tout en nous entourant de mille morts, on s'en trouvait comme habillés. Je n'osais plus remuer. Ce colonel, c'était donc un monstre! A présent, j'en étais assuré, pire qu'un chien, il n'imaginait pas son trépas! Je conçus en même temps qu'il devait y en avoir beaucoup des comme lui dans notre armée, des braves, et puis tout autant sans doute dans l'armée d'en face. Qui savait combien, Un, deux, plusieurs millions peut-être en tout? Dès lors ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment... Pourquoi s'arrêtaient-ils? Jamais je n'avais senti plus implacable la sentence des hommes et des choses. Serais-je donc le seul lâche sur la terre? pensais-je. Et avec quel effroi!... Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'aux cheveux? Avec casques, sans casques, sans chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflant, tirailleurs, comploteurs, volant,r à genoux creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et continents, tout ce qui respire, détruire, plus enragés que les chiens, adorant leur rage ce que les chiens ne font pas, cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux! Nous étions jolis! Décidément, je le concevais, je m'étais embarqué dans une croisade apocalyptique. On est puceau de l’Horreur comme on l’est de la volupté. Comment aurais-je pu me douter moi de cette horreur en quittant la place Clichy ? Qui aurait pu prévoir, avant d’entrer vraiment dans la guerre, tout ce que contenait la sale âme héroïque et fainéante des hommes ? A présent, j’étais pris dans cette fuite en masse, vers le meurtre en commun, vers le feu… Ça venait des profondeurs et c’était arrivé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de l’enfer, 1932 Synthèse de textes La guerre Note de synthèse rédigée Voltaire, Stendhal et Céline, dans trois textes romanesques mettent en scène des héros apparemment naïfs qui font l’expérience sensible de la guerre, ce qui permet d’en dénoncer l’absurdité et d’en remettre en cause les valeurs. La guerre apparaît d’abord comme une activité initiatique à travers laquelle le personnage apprend la réalité d’un conflit armé. Si Fabrice assiste à la bataille de Waterloo en spectateur émerveillé que la rapidité des événements empêche de saisir correctement la réalité du combat, Candide lui, fait le constat amer de l’atrocité après avoir été amusé par l’apparente harmonie du spectacle des deux armées. De même, Bardamu passe d’une admiration béate pour son colonel à un constat lucide et moqueur de la barbarie de la guerre. Cette prise de conscience conduit à une description de la guerre comme une activité absurde. Fabrice ne perçoit dans la guerre qu’une suite de déplacements accompagnés de déflagrations sans comprendre le sens global du déroulement de la bataille. Chez Voltaire, l’absurdité de la guerre est soulignée par le contraste ironique entre la cruauté de l’affrontement et la noblesse des principes qu’on invoque pour le légitimer. Chez Céline enfin, la guerre n’est rien d’autre qu’une destruction généralisée que Bardamu est incapable de comprendre. La violence et l’incohérence qui caractérisent la guerre débouchent sur la remise en question de l’héroïsme. Chez Stendhal, la démystification des héros passe par la description triviale de leur physionomie et surtout de leur action, réduite à des mouvements désordonnés, enfoncés dans la boue et enveloppés de fumée. Voltaire assimile le combat à un carnage héroïque avant de dénoncer les crimes et les viols des prétendus héros. Céline enfin dénigre les fous enragés, armés jusqu’aux dents, et trouvant du plaisir dans la destruction. 304 mots.
AprèsHarry Potter, Narnia, A la croisée des Mondes et les Chroniques de Spiderwick, on pourra bientôt découvrir deux nouvelles adaptations sur grand écran de livres se trouvant au CDI, Tout d'abord le 7 janvier en France sort "twilight " adapté du roman intitulé "fascination" de Stephenie Meyer (tout nouveau au CDI !Ce roman est un véritable best seller et
Période historique XXè siècle La Première Guerre mondiale Type de document Roman Auteur PINGUILLY YvesEditeur Nathan Collection Les Romans de la mémoire NathanAnnée d'édition 2008 A partir de 11 ans. ISBN 2-0925-2088-1 Prix 5,95 € Fiche du livre Avis des lecteurs Résumé Tierno et Aboubacar quittent leur village africain respectif pour aller à Dakar, à l'école militaire des Blancs. Pourtant, c'est une toute autre destination qu'ils suivent, contraints. Ils se rendent en France pour intégrer les régiments déjà au front, à Verdun. La guerre foudroie tous ces hommes engagés volontairement ou non, Blancs ou Noirs, qui défendent la patrie. L'avis d'Histoire d'en lire Yves Pinguilly a raison de mettre en avant la participation des soldats africains, intégrés aux régiments français pendant la Première Guerre mondiale. Tout en montrant certaines différences de traitement entre les soldats blancs et noirs, il ajoute plusieurs touches d'humanité et malgré aussi les atrocités provoquées par cette guerre. Un bel hommage aux poilus, de toutes origines. Bien que ce roman soit court, Un Tirailleur en enfer Verdun 1916 s'adresse davantage à des jeunes de collège, le vocabulaire étant un peu complexe, malgré l'aide du lexique en fin de livre. En dehors de son aspect "documentaire", le récit en lui-même manque de force sur un tel sujet. Note Un Tirailleur en enfer Verdun 1916 a été sélectionné par le Ministère de l’Éducation nationale pour le niveau Collège dans la catégorie spéciale Première Guerre édition 2003.
Ils’agissait là déjà d’une victoire contre la fatalité, peut-être pas encore pour aujourd’hui, mais un espoir pour demain certainement. Nous l’attendions ce nouveau et 76e chapitre de l’histoire du Festival d’Avignon, écrit dans l’espoir des après crises et
Gocéné, habitant kanak d’une île de Nouvelle-Calédonie, tente de rejoindre sa famille à Tendo, une ville du Japon, accompagné d’un blanc, Caroz. Arrêtés par des rebelles japonais, Gocéné va leur raconter son histoire et sa rencontre avec Caroz. C’était en 1931. Avec certains de ses amis et habitants de son village, ils avaient été désignés pour partir en France, à Paris, pour l’ exposition coloniale ». Après un voyage épouvantable pendant lequel certains sont morts de la malaria, il est arrivé au zoo de Vincennes avec Minoé, sa promise et Badimoin, son ami. Là, ils sont parqués comme des animaux et doivent montrer aux Français comment ils sont censés vivre chez eux, dans son village presque nus, ils sont montrés comme des anthropophages cannibales, et doivent avoir l’air de sauvages. Le lendemain, les crocodiles du zoo sont morts et Grimaut et Pontevigne doivent trouver une solution. Certains indigènes, dont Minoé, sont alors emmenés sous le prétexte de visiter Paris, pour être échangés contre des crocodiles avec un zoo d’Allemagne. Pendant la nuit, Gocéné et Badimoin s’échappent du zoo et partent dans Paris à la recherche de Minoé que Gocéné avait promis de protéger. Mais rapidement, ils se retrouvent perdus et recherchés par la police. Ils sont poursuivis et obligés de fuir dans la jungle de pierre » dans un café, puis dans le métro. Ils rencontrent alors Fofana qui va leur apprendre qu’un train partira le lendemain pour Frankfurt avec des indigènes à bord. Ils travailleront dans un cirque. Arrivés trop tard à la gare de l’Est, ils ont trois jours à patienter avant le prochain train. Ils sont toujours pourchassés par la police et vont être cachés un temps par Fofana. Puis finalement, ils décident de retourner au zoo de Vincennes pour obtenir plus d’informations. Profitant d’une émeute anticolonialiste, ils pénètrent dans le bureau du directeur et apprennent la vérité leurs amis ont été échangés contre des crocodiles. Ils sont partis pour le cirque Höffner à Frankfurt, en Allemagne. Exigeant le retour de leurs amis, l’alerte est donnée au zoo et alors que Gocéné et Badimoin tentent de fuir, un policier français tire sur eux Badimoin est tué. Un second policier tente de tuer aussi Gocéné, mais un visiteur français s’interpose c’est Caroz. Gocéné est condamné à 15 ans de prison et Caroz à 3 mois. L’histoire de Gocéné s’arrête ici, et il explique alors que Caroz, c’est l’homme blanc qui l’accompagne. Après la mort de sa femme, en France, il a souhaité retrouver Gocéné il est resté vivre en Nouvelle-Calédonie ensuite. Quant à Minoé, c’est elle qu’il doit aller rejoindre à Tendo.
Untirailleur en enfer Pinguilly, Yves (1944-.) Résumé. Tierno, un jeune Peul de 17 ans, est enrôlé malgré lui pour partir en France livrer bataille aux Allemands pendant la Première Guerre mondiale. Son histoire est celle des tirailleurs sénégalais recrutés pour renforcer les troupes françaises engagées sur le front de 14-18. Publication. Paris : Nathan, DL 2008. Importance
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mXvSA. 284 145 70 378 219 126 152 291 37

un tirailleur en enfer résumé de chaque chapitre